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1869 : Les Établissements Hachette et Driout ont été créés à Saint-Dizier en 1869 par deux beaux-frères : Félix Hachette (1841-1903) et Adolphe Driout (1845-1921). Félix Hachette dirigeait une petite fonderie de cuivre, propriété de sa famille depuis la première moitié du XVIIIe siècle. Adolphe Driout était l’un des principaux collaborateurs d’Émile Giros, alors à la tête des importantes Forges de Champagne à Marnaval dont l’administrateur délégué était Louis Robert-Dehault.

1880 : À l’étroit dans ses bâtiments de la rue des Écuyers, l’entreprise déménage au Port aux pierres (lieu-dit recouvrant une vaste parcelle délimitée par les rues de Verdun, Lalande et Carnot) puis s’installe en 1880 au Clos Brachot, route de Bar-le-Duc devenue avenue du Général Sarrail. Félix Hachette, technicien, dirige la fabrication, Adolphe Driout gère la partie commerciale et financière.

1873 : En 1873, une tête de lettre indique qu’Hachette et Driout est toujours une fonderie de cuivre et possède des ateliers de construction ayant une activité de tôlerie et de tuyauterie. Ellefabrique en particulier des tuyères pour hauts-fourneaux et des robinets pour vapeur.

1888 : Une autre tête de lettre datée de 1888, témoigne de l’évolution de l’activité : « Ateliers de grosse chaudronnerie en fer et en cuivre, charpentes en fer, fonderie de cuivre et de fonte malléable, pièces en acier coulé ».

1894 : En 1894, Hachette et Driout fait l’acquisition d’un convertisseur afin d’affiner la fonte de ses cubilots et produire de l’acier moulé. C’est le premier appareil de ce type en Haute-Marne et l’un des premiers en France.

1899 : L’aciérie se développe. Un second convertisseur est mis en service en 1899. L’usine compte alors environ 200 ouvriers.

1919 : Parallèlement, l’activité de charpente métallique se poursuit et se diversifie. Elle sera scindée de celle de l’aciérie en 1919 avec la création de La construction métallique haut-marnaise, dirigée par la famille Hachette. De nombreuses références sont citées dans une plaquette non datée et dans le journal L’Ancre, parmi lesquelles : les ponts sur la Moselle de Toul et Liverdun (1904), le pont Saint-Vincent à Roubaix et celui de la gare de Troyes, les viaducs sur le Tarn de Brocquiès et Couffoulens (125 m de portée), la charpente métallique du Palais des arts libéraux pour l’Exposition universelle de 1889, celle de la gare de l’Est, de La Samaritaine, de La Sorbonne, de la Faculté des Sciences (1888), de nombreuses halles de fabrication, des pylônes électriques, des péniches…

1935 : La construction métallique haut-marnaise sera vendue en 1935 et deviendra la Société Pigeat et Hazard en 1983 avant d’être rachetée par les Aciéries Hachette et Driout qui arrêteront par la suite l’activité de charpente métallique.

1969 : À la mort des fondateurs, Hachette et Driout est dirigée par René Hachette (1879 – 1949),ingénieur ECP puis André Robert-Dehault (1875 – 1928), HEC, gendre d’Adolphe Driout. Son fils, Henri (1908 – 1976) lui succédera puis transmettra la direction de l’aciérie en 1969 à son fils aîné André Robert-Dehault, ingénieur ECAM et ESF alors âgé de 27 ans.

1976 : Ce dernier sera nommé président en 1976.

1986 : Il entreprend la modernisation de l’usine en commençant par l’achat de fours à arc, de centresvd’usinage, d’un chantier de moulage, d’un convertisseur AOD (1986)…

2008 : Il ne cessera de développer une politique soutenue d’investissements dont le plus conséquent est la création d’une nouvelle unité de production (2008 – 12 M €)

2011 : Le dernier en date, un accélérateur de particules destiné au contrôle interne des pièces (2011).